Débutées au printemps 2017, les négociations entourant le renouvellement de la convention collective se poursuivent. Des séances de négociation ont déjà eu lieu le 30 janvier et le 1erfévrier, et trois autres séances sont prévues ce mois-ci.
Le climat à la table de discussion est encore respectueux, cependant plusieurs enjeux importants restent à régler (on pense entre autres aux salaires et à la formation à distance). Pour le SCCCUQAT, le rythme doit s’intensifier. Si plusieurs rencontres sont prévues en février, seulement deux journées de négociation sont à l’horaire en mars, ce qui est nettement insuffisant. L’ajout de dates supplémentaires a été demandé, un retour de l’employeur à cet effet est attendu.
Une convention qui se fait attendre
Il est impératif de clarifier les balises puisque les inconvénients d’être sans convention collective deviennent de plus en plus visibles au quotidien. Par exemple, les tuteurs en formation à distance perdent leur emploi, parfois sans préavis, et il est très difficile de leur venir en aide parce que le lien d’emploi n’est pas défini clairement dans la convention.
Un règlement, mais pas à n’importe quel prix
Même si le comité de négociation souhaite en arriver à une entente rapidement, la priorité demeure l’obtention d’une bonne convention collective.
Comité de négociation : Francis Bouffard, président, Simon Ouellet, vice-président à la convention et Sébastien Boisvert, conseiller syndical FNEEQ-CSN.
Le comité exécutif du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAT invite ses membres à rester à l’affût de l’évolution du dossier. Les détails sur les enjeux liés aux négociations seront disponibles dès la semaine prochaine.